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Les Balkans, de l'autre côté de l'Adriatique

  • tracetonrayon
  • 6 févr. 2022
  • 4 min de lecture

Après les quelques jours de vacances, nous embarquons dans le ferry pour traverser l'Adriatique. On a hâte, avec l'impression que la "vraie" aventure va commencer ! Marit a un peu d'appréhension pour la traversée : 11h de ferry, si on a le mal de mer, ça peut être long ! Finalement, ça se passe bien, la mer est calme et on arrive même à dormir. Au débarquement, nous nous apercevons que nous n'étions pas les seuls cyclovoyageurs à bord. Eva Luna et Florent vont faire la même route que nous en suivant (plus ou moins) la côte jusqu'à la Grèce, avant de reprendre un ferry pour retourner en Italie. Nous passons la journée ensemble (31 décembre) à Split (à la plage, sur les quais...). Il y a beaucoup de monde en ville pour le nouvel an, et il fait particulièrement beau. Des feux d'artifices et des petits pétards éclatent un peu partout, même sur la route.

Les quais de Split

1er janvier, on commence bien l'année en se remettant direct en selle ! Le temps est incroyable, il y a un grand soleil et 18 degrés au thermomètre ! Largement suffisant pour ressortir les shorts et t-shirts ! Nous longeons les plages toute la journée en compagnie des motards qui sont de sortie en ce jour férié. Le lendemain, le soleil est encore là, et on tente de se baigner (mais l'eau est quand même trop fraîche, faut pas déconner !).

La côte croate

En allant un peu plus dans les terres, nous traversons une région agricole : des vergers s'étendent à perte de vue ! Plein de petits commerçants vendent sur le bord de la route les produits cultivés sur place : oranges, clémentines, huile d'olive et vin. Nous atteignons ensuite la frontière côtière entre la Croatie et la Bosnie-Herzégovine. Au poste frontière, le policier essaie de nous mettre la pression par rapport aux produits illicites, et nous dit qu'ils vont fouiller toutes nos sacoches. Nous n'avons rien à cacher, alors nous ne réagissons pas, et ils nous laissent finalement passer. Nous roulons alors la dizaine de kilomètres de côte que possède la Bosnie-Herzégovine. L'ambiance nous semble étrange, les gens roulent vite, on dirait qu'ils sont pour la plupart juste de "passage". Le lendemain, nous arrivons à Dubrovnik, où nous restons 2 nuits pour visiter la ville fortifiée, et pour que Eva Luna et Florent nous rejoignent.

Dubrovnik

Nous partons donc à quatre de Dubrovnik. C'est sympa, l'ambiance est différente et on s'entend vraiment bien. Nous croisons un autre couple de cyclovoyageurs (décidemment !) qui nous préviennent que pour entrer au Monténégro, il faut faire un test covid. Le hasard a bien fait les choses, nous pensions y arriver le lendemain. Nous passons par l'aéroport de Dubrovnik pour le faire. Nous sommes tous les 4 négatifs ! Le soir, nous dormons chez Marko, un warmshower particulier qui a créé un véritable petit coin de paradis chez lui entre mer et montagnes. Le seul inconvénient, c'est qu'on n'a pas eu de "warm shower" mais plutôt une "cold shower".


Le lendemain, nous nous dirigeons donc vers la frontière monténégrine. Malgré le test négatif, Eva Luna se voit refuser l'entrée au Monténégro, car elle n'a qu'une dose de vaccin (parce qu'elle avait déjà eu le covid)... Nous sommes obligés de nous séparer, ils vont essayer de passer la frontière à un autre endroit. Nous nous retrouvons donc tous les deux en attendant. Quasiment tous les commerces sont fermés aujourd'hui au Monténégro : c'est le Noël Orthodoxe (le 7 janvier correspond au 25 décembre du calendrier Julien !). Finalement, nos amis arrivent à passer la frontière et nous nous rejoignons avant d'atteindre la baie de Kotor, où nous avons réservé un logement. Des feux d'artifice sont tirés sur la baie en soirée (on va dire que c'était pour l'anniversaire de Guillaume !).

La baie de Kotor

Nous repartons après un jour de repos (pluvieux). Nous sommes en forme ce jour là, malgré le bon dénivelé. A 13h, nous avons déjà roulé une cinquantaine de kilomètres et décidons de nous poser au bord d'une plage. Dans la soirée, quelques camping cars, vans nous rejoignent, et on se fait inviter par une famille allemande autour d'un feu. Ca nous réchauffe les pieds ! On échange même avec eux nos derniers kunas croates contre des leke. On a l'impression de faire fortune avec des billets de 500 leke, puis on apprend qu'un euro correspond à peu près à 120 leke.


Notre dernière nuit en Croatie a été agitée : le vent s'est levé et les tentes ont été secouées. Et encore, nous avons mieux dormi que nos deux amis qui étaient encore plus exposés au vent que nous. Nous partons direction l'Albanie avec pas mal de dénivelé pour y arriver, ainsi qu'un fort vent de face qui ne faiblit pas de la journée. C'est dans les descentes qu'il nous embête le plus, nous propulsant par rafales vers les fossés et glissières de sécurité. Nous arrivons à Bar, une station balnéaire assez prisée en été, mais vide en ce moment. Nous y faisons un tour au marché avant de repartir. Un peu avant la frontière, nous croisons une portée de petits chiots abandonnés. L'envie d'en prendre un dans les sacoches nous taraude, mais nous nous contentons de quelques caresses. Le passage de frontière est plus tranquille pour l'Albanie, en 5 minutes, nous passons tous les quatre !


 
 
 

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