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L'Albanie : notre premier grand dépaysement

  • tracetonrayon
  • 11 mars 2022
  • 3 min de lecture

Dès que nous passons la frontière albanaise, nous observons un changement de décor : beaucoup d'animaux se baladent aux bords (ou sur) les routes. Les villages sont animés, on sent qu'il y a de la vie, et nous recevons beaucoup d'encouragements. En milieu d'après-midi, nous arrivons à notre premier arrêt en Albanie : une ferme éco-sociale près de Schkodër. Ils hébergent les voyageurs et intègrent à la vie de la ferme des personnes avec des problèmes sociaux. Martin travaille là-bas et nous accueille avec un petit goûter. Nous dînons ensemble dans la grande salle devant un feu.

Eva Luna l’amie des bêtes

Le lendemain, nous quittons les lieux après quelques caresses à l'âne et aux chiens. Sur la route, les enfants nous disent "Hello !" avec beaucoup d'enthousiasme. Nous voyons également beaucoup de plastique le long des routes. Martin nous expliquait la veille que c'était normal pour les albanais de jeter leurs déchets par terre. C'est dommage, ça gâche un peu le paysage. Mais nous ne pouvons pas leur jeter la pierre : le pays a un système de traitement des déchets moins développé que le nôtre, et le plastique ne fait pas partie de leur quotidien depuis si longtemps. Il suffit de voir la France ; ça ne fait pas si longtemps que des alternatives au plastique existent, et il y a encore beaucoup de chemin à faire.


Nous retirons un peu de Lekë et mangeons notre premier byrek quand nous passons dans Lehzë. Nous perdons de vue nos amis avec qui nous roulons toujours depuis la Croatie après une pause pipi, et pas moyen de les contacter : l'Albanie n'est pas comprise dans les pays pour lesquels nous avons du réseau avec notre abonnement téléphonique. On arrive à la prochaine ville pour acheter une carte SIM locale pour pouvoir contacter nos amis. Finalement, ils étaient dans le café d'à côté. Ce jour-là, nous avons eu beaucoup de vent, notamment lorsqu'on a traversé un pont : il y avait tellement de vent que nous étions obligés de marcher à côté des vélos, le dos courbé. Notre beau drapeau breton s'est envolé lors de la traversée...


Le soir nous bivouaquons dans un bâtiment abandonné (il y en a plein ici). 4 cyclovoyageurs français viennent nous rendre visite (on était en contact via instagram). Trop marrant d'être tous en voyage à vélo, partis à des moments différents, et être à cet endroit précis au même moment. On a rarement vu autant de monde sur notre route pour le moment ! On espère les recroiser sur notre route vers l'Est. Le lendemain, nous arrivons à Dürres (toujours avec nos amis Eva Luna et Florent), où nous avons réservé un logement. Après une dernière soirée ensemble, nos amis nous quittent pour avancer un peu plus vite vers la Grèce, où ils ont un ferry qui les ramènera en Italie.


Après un jour de repos, nous repartons dans le froid (mais avec le soleil) avec vue sur les montagnes. Nous demandons l'hébergement à des personnes que nous croisons pour essayer d'éviter de dormir dans le froid. Un homme nous dit de le suivre, par l'intermédiaire de sa fille au téléphone qui parle anglais. Nous empruntons des chemins rocailleux et pentus, nous nous demandons où ils va nous emmener. Nous arrivons dans une ferme au bord d'un lac, avec plein de chiens pas très commode qui nous aboient dessus... On se fait escorter pour leur passer devant, et on arrive à un petit atelier, avec 2 lits. Il nous dit qu'on peut rester là tant qu'on veut, mais nous repartons le lendemain matin (toujours escortés devant les chiens).


Sur la route vers Vlora, ville côtière au sud du pays, nous remarquons petit à petit un changement de décor par rapport au nord du pays : la région a l'air un peu plus riche, plus touristique. Il y a moins de maisons abandonnées, moins d'animaux le long des routes. Les prix sont plus élevés dans les magasins également, et les restaurants sont plus "occidentaux". Les jours suivants, nous nous dirigeons vers les terres et les montagnes. Au programme : du dénivelé et des paysages de fou !

Un petit troupeau de moutons au beau milieu des montagnes

Nous arrivons à Gjirokastër, ville ottomane à influence islamique du patrimoine mondial de l'UNESCO, nichée dans les montagnes. Nous y visitons les alentours en passant par une taverne, où le propriétaire nous offre un verre. Il nous propose même de nous emmener en voiture au pont d'Ali Pasha. Ca tombe bien, ça grimpe !

Vous voyez le pont ?

Le lendemain, nous repartons direction Sarandë, dernière grosse ville albanaise avant la frontière grecque. Pour y aller, nous traversons une chaîne de montagnes, puis, en descendant, nous avons une vue sur le blue eyes, une retenue d'eau au bleu très prononcé. Une fois arrivés à Sarandë, nous profitons d'un jour de repos pour appeler la famille et les amis, et faire le test covid pour passer la frontière grecque.

 
 
 

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