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Le sud de la France

  • tracetonrayon
  • 5 déc. 2021
  • 4 min de lecture

Premier jour de nouveau en France, pas le temps de traîner : nous avons 50 km à faire pour atteindre la ville où les vélos ont une révision à 14h. On part tôt (vers 8h) et il fait froid. Guillaume n'était pas au top de sa forme, alors on décide d'aller au restaurant en arrivant. Pas de gros soucis sur les vélos : nouveaux patins, câbles de freins et nouvelle chaîne pour le vélo de Guillaume. Apparemment, l'usure différente entre les chaînes dépend de la façon de rouler, peut-être a-t-il une façon plus brutale de pédaler malgré le fait de mouliner beaucoup. On verra comment ça tient. Notre pension est sympa, et ce qui l'a rendu encore plus sympa, c'était de faire une raclette.


Le lendemain a été difficile pour nous à cause d'une baisse globale d'énergie : on a besoin de se reposer. On décide de prendre du repos à Nîmes, où on arrive dans 2 jours. Heureusement, nous sommes hébergés le soir dans une brasserie. Les bivouacs commencent à être durs : il fait nuit de plus en plus tôt et également de plus en plus froid. On passe par Sète et son fameux port qui ouvre la voie vers le continent africain. On pense à Thibault qui est passé par là quelques semaines plus tôt pour rejoindre le Maroc. On commence à voir des flamants roses, typiques de la région ici. Le jour où on arrive à Nîmes, la fatigue est à son comble, on est obligés de faire une sieste après manger, sur le bord de la route. Il y a également beaucoup de circulation en arrivant dans la ville, avec peu (ou pas) de voies aménagées pour les vélos. Une fois arrivés, on fait des courses pour pouvoir faire des galettes et des crêpes. On se régale ! Pendant notre repos, on en profite pour visiter le centre, rédiger les premiers articles pour le site et monter la vidéo sur l'Espagne.


Pendant notre dernière nuit à Nîmes et le lendemain, de grosses trombes d'eau s'abattent sur la région. Nous roulons sous la pluie et dans de grosses flaques toute la journée avant de rejoindre notre hôte Jean Paul. Dans la journée, nous arrivons également à prendre RDV pour faire notre 3ème dose de vaccin contre la Covid. Nous prenons les devants pour ne pas avoir à le faire dans deux mois (en plus, on ne sera plus en France), et surtout dans l'optique d'être tranquilles pour aller en Nouvelle Zélande, dont on vient d'apprendre la réouverture des frontières à partir du 30/04/22 (mais pas de nouvelles demandes de visa avant le 05/08/22) !! Nous sommes trop contents, malgré cette journée difficile. Après 76 km, l'arrivée est bien méritée : une bonne douche chaude, une délicieuse chorba (soupe tunisienne avec plein de légumes et de la viande d'agneau), et surtout une rencontre très inspirante avec Jean Paul. Nous repartons de chez lui les sacoches pleines de victuailles et en plus, avec le soleil (mais avec le froid, on ne peut pas tout avoir).


Notre arrêt à Trans en Provence, près de Draguignan nous fait rencontrer Pascal, jeune retraité qui a fait un voyage à vélo aux Etats Unis (malheureusement écourté à cause d'une blessure). Le réseau Warmshowers, originaire de là-bas, y est très développé, et les personne sont très accueillantes. Ce n'est pas la première personne à nous dire à quel point il y a un décalage entre ce qu'il pensait des Etasuniens (fermés, hautains...) et la réalité : il nous raconte de belles anecdotes de rencontres qu'il a faites là-bas. Il accueille ce soir là également deux filles qui font une semaine de vacances à vélo dans le sud de la France, et qui nous posent plein de questions, comme si on était experts. Ca fait bizarre !


Le lendemain, cap vers Fayence où Xavier, une connaissance de Jean Paul nous accueille. Quel paysage de folie dans ces montées descentes ! On dirait les rocheuses en Amérique. Pascal nous avait conseillé cette route : "vous penserez à moi en haut". Nous ne regrettons pas, merci Pascal !



La fameuse vue dont nous parlait Pascal

On arrive tôt, juste à temps pour se joindre à Xavier et ses amis pour un barbecue de maquereau. L'après-midi, on donne un coup de main à récolter les olives. Ce soir, soupe et direction la caravane pour dormir. Le lendemain, nous avonc RDV à Nice pour notre vaccin. On part un peu plus tard que prévu, et des déviations nous obligent à monter un long col à Tanneron. Heureusement, la vue est sympa. Nous descendons ensuite jusque Cannes. Rien d'extraordinaire : c'est très riche, et et plus, les WC sont payants ! Une fois arrivés à Nice, nous déposons les sacoches et filons (toujours à vélo) vers le cabinet pour le vaccin. Le lendemain, jour de repos. Nous avons bien fait, car nous avons le bras engourdi à cause du vaccin.


Lors de notre étape jusque Menton, qui marque la fin de notre aventure en France (et donc le début des choses sérieuses), nous grimpons beaucoup. Il faut dire que nous partons du niveau 0 au port de Nice, pour atteindre le col d'Eze, à 507m d'altitude.


La vue en grimpant le col d'Eze : ça en valait la peine !

Lors de l'ascension, nous croisons de nombreux cyclistes, dont Peter Sagan, en sortie avec 3 collègues (sûrement son frère, Daniel Oss et Maciej Bodnar). Il nous faut un moment pour nous réaliser ! Nous avons également croisé David Gaudu dans ce col. Ce n'est pas étonnant que nous ayons croisé autant de cyclistes professionnels, Monaco est connu pour être arpenté par beaucoup d'entre eux, certains même y habitent. Une bonne descente puis du plat nous mènent jusque Menton, où nous sommes hébergés par un Warmshower avant de traverser la frontière italienne.

 
 
 

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